L'eau est en Provence une richesse majeure. Le territoire communal en a toujours tiré une partie de sa prospérité. Achard, en1788, dans sa Géographie de la Provence, notait déjà à juste titre que le territoire de de Tourves renferme un nombre considérable de fontaines qui assourdissent de toutes parts et dont quelques unes considérables... Il y a à Tourves un lac considérable... Quand l'eau n'est pas présente en surface, on a creusé des puits. Une liste dressée en 1906 en dénombrait 113 répartis sur le territoire communal.

Voici un aperçu des Fontaines Tourvaines

L'urne de la place de la mairieLa Fontaine de l'hôtel de Ville (1792)
Place de l'hôtel de ville

Retour au classicisme, par le célèbre Houdon qui détacha de la pierre cette frise grecque et qui tailla les couronnes de lauriers qui entourent l'urne.
Cette fontaine appartenait aussi au comte de Valbelle

Place de l'hôtel de ville, cette fontaine se trouvait initialement à l'angle de la rue Victor Hugo et de la rue Ambroise Croizat. Elle fut déplacée sur la place de la maire en 1949, suite à un accrochage d'un camion Américain en 1944. Elle fut classée monument historique en 1926.Ancienne implantation de la fontaine

 

 

 

 

 

 

 

La fontaine des prisons

La Fontaine des prisons (1907)
rue Pasteur

Quand on n'avait pas l'eau à la pile , c'était un privilège d'avoir une fontaine adossée à sa maison.
La corvée d'eau était moins pénible.

La fontaine est appelée fontaine des prisons en rapport avec l'ancien nom de la rue du 14 juillet suivant le cadastre napoléonien.

La fontaine de l'aireLa Fontaine de de l'aire
Rue du jeu de Paume

A proximité se trouvaient des aires à battre le blé.

Fontaine de la poste

La Fontaine de la poste (1772)
rue Ambroise Croizat

Bien insérée dans un splendide appareillage de pierre remarquablement jointées, cette fontaine adossée à laissé un de ses dragons se cacher dans les dépôts calcaires et moussus.
Elle fut construite par le comte de Valbelle contre sa maison, avec autorisation communale d'arrivée d'eau à l'intérieur.

 

La Fontaine du Château(1792)
rue de l'église
Fontaine du château rue de l'église

Bien qu'accrochée à l'angle de l'église de l'Annonciade, on l'appelle la fontaine du château. En 1792, une année riche en bouleversements sociaux, les habitants s'emparèrent des biens du comte de Valbelle et en particulier de cette fontaine pour en faire profiter les citoyens. La fontaine grace à ses sculptures a été classée en 1926. Cela ne semble pas impressionné les masques de pierre

 

La Fontaine du Can
à l'angle de la rue Voltaire et avenue Gambetta
La fontaine du Can

On à longtemps pensé que la Can était en rapport avec le décor de pierre illisible qui aurait représenté un lévrier, emblème des comtes de Valbelle, cependant un acte notarié de 1552 qui fait référence à un jardin à "la font daucan" annule cette hypothèse. C'est la première des 17 fontaines de Tourves alimentées par un canal depuis la source de Saint-Estève appelées la "Mère des fontaines". Derrière la fontaine se trouve un bassin réservoir.

 

 

La fontaine de l'hubacLa Fontaine de l'ubac
rue Voltaire

Discrète, cette modeste fontaine couverte de lierre se situe  au  n° 2 de la rue Voltaire.

La Fontaine la Fayette
Angle de la rue du Parc d'auguste
et
de la rue Rougiers
Un certain Monsieur Brayette aurait habité une maison près de la fontaine. les habitants lui  aurait alors donnée le  nom  de "font de la Fayette".

 

 

La Fontaine du Portail (1897)
en bas du cours de la République

Une ancienne porte située dans les  remparts d'une antique villa gallo romaine serait à l'origine du nom donnée à cette fontaine.

 

La Fontaine du Cours République
en haut du cours

 

Au début du siècle, le village de TOURVES était alimenté en eau seulement par la source de la FOUX, où se trouvait un lavoir.Les bugadières du Moulinet dans les années 1920-1930
Les bugadières (lavandières) de la Foux chantées par Léandre Giraud y faisaient leur lessive, notamment la grande lessive car il s'y trouvait un espace pour faire bouillir. D'autre lavoirs étaient le lieu de bugades, comme celui du Moulinet et celui de la fontaine de Can. Tout au long du ruisseau de la Foux, les Tourvains possédant un jardinet avait installé un lavoir particulier. Les femmes se dépêchaient, avec leur brouette, leur carrioles ou leur âne, pour arriver les premières pour avoir le grèu , c'est à dire la bonne place près de l'arrivée de l'eau.

Pour vider les pots de chambre et les seaux hygiéniques, les gens utilisaient les sueiollo ou tas de fumier se trouvant aux entrées du village : après le pont allant à la Salette, à l'Emprunt , au Grand jardin! Il existait un vidoir public rue Sadi-Carnot (à la place du transformateur).
Malheureusement en 1947 à cause d'une grande sécheresse, la source de la foux tarit, les fontaines n'ont plus coulé. Il a fallut ouvrir les puits sur la voie publique et chez les particuliers, (puits de l'ancienne poste et de la grande maison avec pompe à bras, puits de l'angle du bar tabac du Chaval Blanc, du moulin de la rue de Sadi-Carnot, de la bascule et bien d'autres, difficile de tous les répertorier. Les bugadières sont obligées de laver au Caramy.

Enfin en 1951, les premiers travaux d'eau et d'assainissement sont entrepris par l'entreprise Rebuffat de Marseille. De nombreux Tourvains y travaillent. Un captage fut installé à la source des Lecques. Furent construits les bassins de Frémont et la station d'épuration des Ferrages. Tous les Tourvains eurent l'eau au robinet et l'égout. Petit à petit suivant les moyen de chacun, les foyer se modernisèrent, et les lavoirs furent désertés. En 1997, est construite la nouvelle station de dépollution baptisée Pierre Jaume .

Bernadette AMIC à l'écoute d'Antoine DELOGU. B M N° 4

 

Pays de sources autant que de chapelles, on peut dénombrer sur la commune pas moins d'une quarantaine de sources.

 

 

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